Analisi comparata/ Analyse comparée

Si tende abitualmente ad associare il termine "crisi" a periodi di recessione economica e finanziaria, perciò ad un concetto inevitabilmente legato al denaro. Sappiamo però che la ricchezza può anche essere definita in termini di popolazione. Per questo motivo si può affermare che una crisi demografica stia colpendo l'Europa intera: tra le cause principali il rapido invecchiamento della popolazione e l'inesorabile calo delle nascite. Le strutture demografiche delle popolazioni europee non ricordano più la tipica forma piramidale ancora evidente nel XIX secolo, ma, a partire dal secondo dopoguerra, si stanno convertendo in grafici "a fungo", caratterizzati da pochi giovani alla base e tanti anziani al vertice.  Tuttavia, possiamo affermare che Francia e Italia si comportino in modo diverso sul piano demografico. La Francia conserva un'elevata natalità e si posiziona dietro l'Irlanda (in pieno baby boom); l'Italia invece, agli ultimi posti della classifica, perde di anno in anno la sua popolazione, registrando negli ultimi decenni un preoccupante tasso di crescita negativo.  Se confrontati, i due paesi possiedono caratteristiche geografiche particolari. Pur avendo quasi il doppio della superficie territoriale italiana, la Francia metropolitana registra soltanto 4 milioni di abitanti in più. Di conseguenza, la densità demografica italiana è circa il doppio di quella francese. 

 

Tra gli aspetti più attuali, in Francia rileviamo il fenomeno della dispersione urbana. Le tendenze demografiche odierne mostrano crescite esponenziali degli agglomerati urbani: le famiglie e i lavoratori francesi continuano a prediligere le grandi città, ma quello che cambia è la loro posizione. Non si cerca più l'abitazione in pieno centro urbano, bensì si preferiscono realtà residenziali che circondano le metropoli. Effettivamente, circa la metà dei francesi vive in città o nelle aree limitrofe; il rurale invece si sta svuotando sempre di più. Oltre all'enorme concentrazione di abitanti a Parigi e nell'Ile-de-France, tra le città più dinamiche in termini di crescita demografica troviamo Lione, Tolosa e Bordeaux. 

Gli italiani vivono soprattutto in pianura (Pianura Padana e litorali): se si riducesse la popolazione italiana a 10 abitanti, 5 di essi vivrebbero in pianura, quasi 4 in collina e poco più di 1 in montagna. Secondo i dati Istat del 2016, un italiano su sei viveva in Lombardia, regione che con i suoi 10 milioni di abitanti si aggiudica il primo posto tra le più popolose d'Italia, segue il Lazio con 5 milioni. La provincia di Napoli, con il primato della città di Portici, registra la densità di popolazione più elevata del paese, circa 12 mila abitanti per chilometro quadrato. Pur essendo meno evidente rispetto alla Francia, anche l'Italia ha conosciuto negli ultimi decenni il fenomeno della periurbanizzazione, in particolare nel caso delle città di Milano, Torino e nella regione Veneto tra i comuni di Padova, Treviso e Venezia. 

In fin dei conti, le tendenze relative ai flussi di popolazione interni  attuali non risultano essere così discordanti. L'Ile-de-France e la Lombardia, motori economici delle due nazioni, attraggono la maggior parte della popolazione e di conseguenza, proprio in queste zone, si verificano i principali fenomeni di dispersione urbana. Sebbene in percentuali minori, la diagonale del vuoto francese si comporta in maniera analoga al meridione rurale italiano: in queste aree lo spopolamento risulta continuo e apparentemente inarrestabile. 

Habituellement l'on tend à associer le terme « crise » à une période de récession économique et financière, c'est-à-dire un concept strictement lié à la pénurie d'argent. Aujourd'hui, l'on peut définir la richesse en terme de population aussi. Pour cela, nous pouvons affirmer qu'une crise démographique est en train d'affecter l'Europe entière: parmi les causes principales le vieillissement rapide des populations et l'inévitable baisse des naissances. Les structures démographiques concernant les populations européennes n'ont plus la forme de pyramide typique. Cependant, depuis le deuxième après-guerre, elles sont en train de se renverser : peu de jeunes à la base et beaucoup de personnes âgées au sommet. Toutefois, l'Italie et la France ont des comportements différents en matière démographique. D'un côté, la France garde son taux élevé de natalité juste derrière l'Irlande (pays en plein baby boom) ; de l'autre l'Italie, placée au fond du classement, perd chaque année un peu plus de sa population, tout en enregistrant au cours des dernières décennies un taux de croissance négatif assez préoccupant. En les comparant, les deux pays possèdent des caractéristiques géographiques particulières. Bien que la France métropolitaine représente presque le double du territoire italien, elle compte seulement 4 millions d'habitants en plus. Par conséquent, la densité démographique italienne atteint un chiffre deux fois plus grand que celui français.   

 

Parmi les facteurs les plus actuels, la France connaît un important phénomène d'étalement urbain. Les tendances démographiques actuelles nous montrent des croissances exponentielles dans le périurbain : les familles et les travailleurs français continuent à préférer les grandes villes, alors que leur position géographique évolue. Les habitants ne s'installent plus dans le centre urbain, mais ils choisissent de plus en plus les zones limitrophes aux métropoles. En effet, presque la moitié des Français vivent en ville ou dans les campagnes aux alentours; en revanche, les zones rurales se vident constamment.  Au-delà de l'énorme concentration de population dans Paris et en Ile-de-France, parmi les villes les plus dynamiques en terme de croissance démographique nous trouvons Lyon, Toulouse et Bordeaux. 

Au contraire, les Italiens vivent surtout dans les plaines (Plaine du Pô et sur la côte) : si l'on réduisait la population italienne à 10 habitants, 5 d'entre eux y vivraient plaine, presque 4 dans les collines et un peu plus d'1 à la montagne. D'après les données Istat publiées en 2016, un Italien sur six vit en Lombardie, région la plus peuplée d'Italie avec ses 10 millions d'habitants, suit le Latium avec ses 5 millions. La province de Naples, avec la ville de Portici à la première place, enregistre la densité de population la plus élevée du pays, environ 12 milles habitants résident sur un kilomètre carré. De manière moins évidente qu'en France, l'Italie aussi a connu au cours de ces dernières années le phénomène d'étalement urbain, spécialement dans les villes de Milan, Turin et dans les zones de la Vénétie, particulièrement les ville de Padoue, Trévise et Venise.      

Finalement, les tendances des flux de population internes semblent être plutôt similaires. L'Ile-de-France et la Lombardie, moteurs économiques des deux pays, attirent la plupart de la population et par conséquent, ce sont des zones très concernées par l'étalement urbain. Même avec des pourcentages moindres, la diagonale du vide se comporte d'une façon similaire au Sud de l'Italie :  ces territoires sont affectés par un dépeuplement continu et interrompu.